Les travailleuses-eurs d’Orange victimes des restructurations du marché capitaliste

Les travailleuses-eurs d’Orange victimes des restructurations du marché capitaliste


Au delà de la grève du personnel d’Orange, l’enjeu est celui de toute la société: de privatisation en démantèlement, le secteur des télécoms a perdu des milliers d’emplois dans le monde suite aux avanies des marchés boursiers et à l’éclatement de la bulle spéculative.


Vodaphone a vendu Orange à France Télécom. Or France Télécom se trouve dans une situation difficile L’opérateur français est en voie d’être entièrement privatisé et totalement livré aux appétits des marchés financiers qui ont déjà largement contribué ces dernières années à le mettre en péril. Orange participe à cette tourmente. Avec 1600 collaborateurs pour près d’un million de clients, Orange en Suisse mène un train de vie que France Télécom ne veut plus se permettre. France Télécom a déjà supprimé les activités d’Orange en Suède et les a réduites au Danemark, En Suisse comme elle envisage les mêmes mesures de restructuration, la direction prend les devants pour faire le ménage, afin de préserver les profits.


Orange = prix citron


La pression à diminuer les coûts de structure pour «préserver la compétitivité» et maintenir les parts de marché atteint de plein fouet l’ensemble des travailleurs-ses de la téléphonie. Les licenciements chez Orange frappent durement une couche de salariés et salariées engagés de façon précaire et totalement floués par des contrats ridicules qui ne leur assurent aucune sécurité de l’emploi! Leur réaction est d’autant plus importante et appelle une solidarité d’autant plus forte de tous les travailleuses-eurs.


(pi)